[RP] 1 - L'arrivée à la Tour de Garde de l'Ouest

Vous voici arrivés dans la province Hokufuu. Un lieu dont vous n'aviez sans doute pas entendu parler. A l'extrême nord des terres Kaiu et des terres du clan du Crabe, ce lieu n'est pas un point essentiel de la défense de l'Empire, symbolisé par la Grande Muraille. Ici, les créatures de l'Outremonde ne viennent pas. D'ailleurs, pas grand monde ne semble venir.

Vous avez cheminé par la grande route, et vous n'avez pas croisé beaucoup de monde quittant les lieux. Peut-être avez-vous dépassé un ou deux samouraï isolé, qui ne semblait pas plus enthousiaste que vous.
La géographie des lieux peut s'avérer pesante... Le mois du Coq a commencé, les arbres à feuilles persistantes commencent à roussir. Des orages se sont abattus sur vous parfois, sur les montagnes avoisinantes plus souvent. Ces montagnes qui, pas loin de vous au sud, constituent la ligne de défense naturelle du clan du Crabe en cet endroit. Une terre triste, une terre encore moins accueillante que la moyenne des terres du clan. Les orages et la chaleur ont rendu vos kimonos collant et pesant. Une odeur d'ozone flotte depuis longtemps autour de vous. La boue macule vos chausses de voyage et votre cape de pluie. Les chapeaux sont souvent de mise, pour échapper aux énormes gouttes qui frappent pendant de longues minutes.

C'est pourtant là que vous avez obligation de stationner. Et plus précisément, en un lieu souvent moqué ou donné en exemple de châtiment pendant les entraînements et les apprentissages : la Tour de Garde de l'Ouest. Vous savez tous qu'elle ne garde rien. Ou plutôt que désormais, ce sont les rebuts du crabe, qu'elle surveille. Des gens... Comme vous.

La tour se trouve à un grand carrefour. Une route part au sud, vers les montagnes, une au nord, vers une zone difficile à identifier de loin. Vers l'Ouest, il paraît que ce sont les terres les plus isolées du clan de la Licorne. Shinomen Mori doit aussi se trouver dans le coin...
La tour n'est pas immense. Quatre étages en tout. Elle est même particulièrement datée. Plus vous vous approchez et plus vous vous rendez compte qu'elle est vieille et délabrée. Les travaux semblent avoir été négligés depuis bien longtemps.

A ses pieds, un ensemble de baraquements de bois divers. Comme un gros village de bâtiments collectifs. En vous approchant, vous croisez des unités de samouraï en manoeuvre. Vous êtes régulièrement contrôlés par des officiers subalternes méfiants. Discipline? Ca ne se sent pas, dans les guntaï que vous croisez. La première fois que vous avez vu un Yasuki fouetter un Hida tombé au sol, cela vous a quelque peu refroidi.

Quand vous l'avez demandé, on vous a indiqué votre chemin. Les nouveaux arrivants doivent se présenter à la Tour.

Le hall d'entrée de la tour est venteux et humide. Les lieux sont éclairés de mauvaises torches et semble avant tout un lieu de passage. C'est pourtant là qu'on vous a demandé de vous installer. Une dizaine de samouraïs du clan attendent, paquetages et vêtements de voyage avec eux. On vous a dit d'attendre ici. Qui? On ne vous a pas dit. Juste d'attendre...


HRP: Je vous laisse vous présenter physiquement. Les deux pjs absents pour l'instant IRL sont bien présents dans la même pièce que vous.

HIRUMA Mimikaze jete un oeil au hall d'entrée. Personne, à part d'autre comme eux arrivés avant.

Globalement, toute la route, il l'a faite en silence. Aucun parmi ses compères n'est particulièrement un enfant de coeur, mais il doit être le seul considéré comme un criminel...et qui adresserait la parole à un criminel ? Enfin...

Il repère un endroit d'où il pourra facilement se saisir d'une torchine ou profiter de l'abri d'un meuble branlant ou d'un coin de mur en cas de besoin...on ne sait jamais, il ne faut pas, sous aucun prétexte, relâcher sa garde. Surtout quand on n'est pas entouré de personnes qui vous font confiance. Il y pose sont paquetage et s'étire. L'occasion de détendre ses membres trop grands pour sa taille pourtant respectable, musclés en sec, sur une charpente fine et agile, au contraire des Hida massifs qui traînent dans le coin.

Rapidement, il prend le temps de mettre un peu d'ordre dans son allure à l'aide d'un petit miroir. Pas de coquetterie, mais il vaut toujours mieux être présentable face à ses supérieurs. Le minimum quoi. Rattacher ses cheveux, histoire de dégager son visage fin et en courbes légères, desquelles saillissent une bouche grosse et carrée, un nez épaté déjà moult fois brisés, avec deux gros yeux enfoncés dans des pommettes et sourcils anguleux. C'est vraiment pour le protocole qu'il dégage son visage disgracieux.

Rien à faire de particulier....autant profiter de la construction pour faire un peu de physique. Contre le mur, il est facile d'enchaîner étirement, gainage, musculation...Et ça donne un prétexte pour garder l'oeil sur toute la pièce.

Hiruma Akiro a fait le voyage dans un silence maussade, supportant stoïquement les éléments, repassant mentalement ce qui l'a amené en ce lieu.
Aurait il pu réagir autrement? Il revit la scène a chaque fois avec des détails qui changent mais tout finit toujours de la même façon, sur cette même route...

Il sent son corps se tendre, son esprit se rebeller en voyant la "discipline" des lieux et les sanctions qui semblent avoir courts ici.

Arrivé dans la tour méritant a peine ce nom, il fait lentement le tour des personnes présentent du regard, un regard perçant mais ou il semble manquer quelque chose.
Un regard dans un visage dur, orné d'une courte barbe entretenue et surmonté de cheveux bruns foncé qu'il prend le temps de remettre en place une fois son chapeau posé sur son énorme paquetage.
Lorsqu'il enlève ensuite sa cape de pluie, le kimono gris est comme collé sur corps qui semble massif, en adéquation avec la taille de Akiro, on peut facilement penser que cet homme fait presque 2 mètres et doit peser pas loin de 100kg, néanmoins aucune lourdeur ou gêne dans les mouvements de ce dernier.
Les mons Hiruma et Hida ornent le Kimono, Hiruma dans le dos et Hida sur la manche gauche.
Son daisho est porté comme s'il était a l'envers, comme le gaucher qu'il semble être.

Il attend ensuite patiemment contre un mur, immobile comme un bloc de marbre, seul son regard bouge parfois au gré des bruits ou des arrivées.

Hida Mumei s'est juste présenté comme "Mumei", il porte pourtant bien les mons de la famille et de l'école Hida.
Un crabe à l'allure classique (grand quoi) sinon qu'il est roux, barbu et les cheveux rasés à l'exception d'une queue qu'il remonte sur le haut du crâne.

Du moins ça se voit quand il enlève son casque et son mempo, qu'il porte quasi tout le temps ainsi que son armure.
Il porte un ono et un daisho dont le wakizashi est scellé d'un ruban.

Il est parfois perdu dans ses pensées ou murmure dans sa barbe, mais dans l'ensemble est plutôt facile à vivre, il va rapidement vers les gens et discute avec eux.
Dans ses bagages il y a un bordel qu'on voit plutôt à la court qu'au front : papier, encre, livre, miroir, teinture, statuette, encens, etc.

Après avoir fait connaissance avec la dizaine de samouraïs et ceux qui arrivent éventuellement ensuite, il attend ...

Les samurais présents voient entrée une petite silhouette semblant peiner sous le poids de son paquetage. Ma tenue de voyage ne permet pour le moment pas de voir mon visage, mais ma stature modeste pour un membre du clan du crabe ne laisse aucun doute : une samurai-ko. Je porte le mon de la famille Hiruma dans le dos, et les plus observateurs peuvent voir celui de l'école de bushi Hida sur ma manche droite. En plus de mon daisho, un tessen dépasse de mon obi.

Je pose lourdement mes affaires dans un espace non occupé prêt de l'entrée pour reprendre mon souffle. Enfin je retire mon chapeau, dévoilant un magnifique visage. On devine à mes traits que mon gempuku n’a pas eu lieux il y a très longtemps.

Je fais rapidement le tour des samurais présent du regard en souriant légèrement, m'incline légèrement pour saluer puis m'agenouille à côté du lourd panier que j'avais sur le dos, disparaissant presque à la vue de ceux se trouvant de l'autre côté, dont fait partie le massif samurai Hiruma entré un peu plus tôt. Je ferme ensuite les yeux et mes lèvres semblent bouger légèrement mais personne n'est assez proche pour entendre les sons qui en sortent.

Au milieu de toutes ces gueules cassées, ces regards perdus figés dans un défi cachant, il le suppose, la même angoisse que lui, Mimikaze perçoit l'attirail du grand Hida roux (sûrement des parents gaijin....), qu'il ne se donne pas la peine de dissimuler, comme un rappel de leur condition primaire : samouraïs. Déshonorés, déchus, lynchés, mais toujours samouraïs.

Pris d'une idée, il arrête ses exercices. Pas un mal, il ne faudrait pas être en sueur quand les supérieurs arriveront (s'il y en a un jour). Il dégage un coin de table, sort quelques feuilles de papier et entreprends un origami simple en principe, mais pas forcément évident avec ses grosses mains : une petite grenouille, qu'il fait sauter d'une pression à l'arrière. Il en fait quelques unes...pas parfaites, souvent un peu tordues et pas très droites (13 aux dés)...mais après tout, c'est en accord avec les lieux...et l'idée est là...

*On sait jamais...si cela peut en dérider quelques uns...*

Ce voyage jusqu'à la Tour de Garde de l'Ouest donna le sourire à Kaiu Kond, des longues journées pour profiter du génie de la nature, des constructions simples mais adaptés à leurs environnements: arbres et arbustes se regroupant en bosquet, des torrents ravageant les collines... Jusqu'à la déception de la Tour ! Quelle honte cette construction ! Aucun entretien, une intégration dans l'environnement à la limite de l'insulte !

En parlant d'insulte, il s'agirait de pas insulter un de ces guerriers entourant le Kaiu... en espérant que le côté propre et gentil sur lui n'attire pas l'attention d'une des brutes ici présente... Certes Kond était en armure lourde avec un daisho à ses côtés mais il ne faisait clairement pas le poids. Rester calme et modeste, sourire mais pas trop. D'ailleurs, ils n'ont pas l'air tous violents, un des Hiruma a même compris l'intelligence de la nature qui a donné de si beaux outils aux grenouilles que sont leurs pattes ! Beau travail d'origami au final.

Accordant des courts regards aux nouveaux arrivant, les personnes observant le Hiruma imposant peuvent soudain voir quelque chose traverser son regard... de la rage?... sa mâchoire se crisper légèrement et la jointure de ses poings blanchir.
*Que...Utako... Que fait'elle ici?*

Sans quitter la samourai-ko du regard, il prend son lourd paquetage d'une main, son tetsubo de l'autre et se rend a coté de cette dernière.

Il reprend une position contre le mur a coté de cette dernière, demandant au besoin à d'autres de se pousser.

Au bout de quelques instants, il s’accroupit pour mettre sa tête au même niveau que celle de la samourai-ko

" - Ut... Hiruma-san mais que faites vous ici, que c'est il passé depuis mon départ? "


HRP : La partie en minuscule est un léger murmure, ceux qui veulent entendre mise à part Utake doivent tendre l'oreille et le préciser en HRP ou en demandant en MP a Yaneck. Au risque de se faire prendre

Rouvrant les yeux je regarde le jeune samurai quelques secondes, "Plus tard"  avant de cessé de murmurer.

Un sourire un peu crispé apparaît sur mon visage tandis que je dis un peu hésitante :

"Hiruma Akiro-san ! Je ne pensais pas vous croiser à peine arrivée."

Après un petit signe de tête à l'entente de ta réponse, je me redresse un peu et cesse de murmurer
" - J’aurais surtout aimer ne rencontrer ici personne que je connaisse...
Ce n'est pas un endroit pour vous"

Le chemin fût long et la route éprouvante. Le temps n'était pas non plus de la partie, cela n'était pas de bonne augure. J'étais fatiguée, mais j'observais attentivement les paysages tout le long de la route. Ne sachant pas ce qui m'attendais, je préférais rester attentive aux alentours, cela me permettait d'éviter de réfléchir tout simplement. Arrivée à la tour de garde, je me souvins en avoir entendu parler, mais pas en positif malheureusement. Cette tour ne me semblait définitivement pas accueillante.

Quand j'entrai à l'intérieur, je vis de nombreuses personnes qui me semblaient hautes en couleur. Je ne sentais pas très à l'aise parmi tous ces hommes, tous plus musclés les uns que les autres. Puis, je vis quelque chose qui me redonna le sourire et un peu confiance. Là, adossé contre un mur proche de moi une autre samouraï-ko. Elle ne semblait pas beaucoup plus jeune que moi, ni plus musclée. Je savais que je n'étais pas très grande avec une corpulence assez menue, et que sans mon kimono on ne pouvait pas vraiment se douter que j'étais une Crabe. Je vis des regards se poser sur moi, alors je m'inclina. Ce n'est pas le moment d'oublier les bonnes manières, pensais-je.

Je m'installa proche de cette samouraï et je vis un autre faisant des origamis. Quel drôle de moment pour faire cela. J'imagine que cela doit détendre. Je restais fixée sur sa manière de faire avancer ses grenouilles, et je regardais attentivement son pliage. J'en étais fascinée au point d'oublier un peu le monde autour...

"Je ne vous cacherais pas que j'aurais préféré être dans un endroit plus agréable, mais que voulez-vous on dirait bien que ma place est ici."

Ma tension se relâche un peu et je reprend ma posture. Je vois la jeune samurai-ko s'installer à côté de moi, j'incline légèrement la tête pour la saluer.

*Au moins je ne serais pas la seule femme*

Je referme les yeux et me met à murmurer un chant traditionnel, mais ce n'est qu'un souffle, seules les personnes vraiment proches peuvent entendre réellement.

D'un escalier de bois donnant dans la salle, descendent trois samouraï.

Deux hommes plutôt petits, jeunes et trapus. Ils portent des mons des familles et écoles Yasuki, même si le mon d'école est difficile à identifier précisément. Ils portent chacun un daisho au côté mais un fouet à la main.
Le troisième est lui un peu plus grand, sec comme une trique, plus âgé que vous et il porte double mon Hiruma.
Aucun des trois ne semble disposé à accueillir de manière cordiale les nouveaux arrivants, si vous en jugez à leur visage.

L'Hiruma prend la parole alors qu'il arrive au pied de l'escalier.

"SOLDATS! EN POSITION! RASSEMBLEMENT!"

HRP: Sous entendu, il attend que vous vous mettiez en rang pour passage en revue. Que ceux qui veulent chipoter ou prendre la tête n'hésitent pas à me faire signe.

Nous y voilà

Je me lève sans précipitation excessive  et m'arrange pour me retrouver dans le milieu du rang.

Ce n'est pas le bon pour ce faire remarquer.

Les petits origamis en grenouille ont attiré le regard et la curiosité de certains. A défaut de dialogue, c'est toujours mieux que le mutisme, l'indifférence ou le mépris...

Bon, la toute petite et le géant gaucher ont l'air de se connaître...curieux de voir s'il vont les mettre en équipe ou pas...

Mimikaze voit du coin de l'oeil les trois Yasuki arriver, juste après que la dernière samouraï-ko soit arrivée. Chanceuse celle-là, juste à temps...pas l'air bâtie pour supporter le fouet.

L'accueil étant clairement glacial, strict et, vu l'attitude et l'équipement des soldats, sujet à brimade physique pour n'importe quel prétexte, Mimikaze juge sage de ne pas se mettre en avant. Il rejoint le rang en court de formation, se glisse entre deux personnes d'à peu près sa taille et se tient droit, kimono tendu, mons de la famille Hiruma et de l'école du Kobo Ichi Kai chacun bien visible sur un pan de la veste.

Suivre les ordres, ne pas faire de vagues, faire confiance aux plus gradés, suivre les ordres, ne pas faire de vagues, faire confiance aux plus gradés, suivre les ordres, ne pas faire de vagues, faire confiance aux plu gradés, suivre...

Des fouets, intéressant ça les fouets ; ça fait plus de mal que de dégât, enfin, j'espère que ça restera de la théorie pour moi

Kaiu Kond se met dans le rang avec détermination.

se met en rang

*Il fallait s'y attendre vu ou nous sommes ... Mais l'Hiruma me surprend, j'espère qu'il n'y a pas d'entourloupe la dessous*

Je me met en rang, a coté d'Utako.

Je m'étais plongée dans mes pensées en regardant les grenouilles origami quand soudain j'entends un murmure mélodieux qui me sortit de mes pensées. La samouraï-ko qui était proche de moi semblait chanter, d'un son quasi inaudible, une mélodie que je connaissais. Le chant, bien que très peu perceptible, était magnifique et je voulais m'approcher pour en entendre d'avantage, quand je vis trois samouraïs en haut des escaliers. *Ce n'est pas le moment de m'égarer* pensais-je. Mais ce chant me troublait car je savais que je le connaissais très bien, quand soudain je me souvins. Je savais exactement de quoi il s'agissait, et je trouvais sa performance, surtout en murmurant, encore plus admirable. Je me promis de prendre le temps de lui dire à quelle point son chant était beau sur cette chanson.

Quand je vis tout le monde se mettre en rang je suivis le mouvement, et je me mis quelques rangs derrière la samouraï-ko et son voisin. Il semblait se connaitre et je ne voulais surtout pas paraître envahissante ni indiscrète.

L'ambiance était glaciale et je sentais que ce séjour n'allait pas être très plaisant, surtout avec un accueil fouet à la main. Je n'appréciais déjà guère ces Yasukis mais, après tout, des criminels devaient être parmi nous, il fallait sans doute au moins cela pour obtenir l'ordre. Je me mis droite, avec mon sac de voyage dans ma main gauche, j'avais mon daisho attaché du côté droit, tout était en ordre. Mon kimono était également bien en place, montrant fièrement mon appartenance à la famille KUNI, et les plus observateurs pourraient remarquer les mons de mon école au bras : l'école des chasseurs de sorcière.

*Tout va bien se passer* me murmurais-je pour me rassurer.

Les deux Yasuki restent en place, tandis que l'Hiruma vous passe en revue un a un. Il vous scrute un à un, en silence, avec un regard narquois, mauvais.
Arrivé devant Kuni Kaede. Il marque une pause sur la poitrine de la samouraï-ko et son mon, avant de la regarder droit dans les yeux.


"Tu as raison de me montrer tes seins, ma mignonne. Parce que si c'est ta famille que tu essayes de mettre en avant, dis-toi que c'est elle qui t'envoie ici. Et que ça veut dire qu'elle te tient en piètre estime. Alors oui, si tu veux me montrer tes seins ce soir, tu pourras me rejoindre dans ma couche."


Il sourit d'un air gourmand au sortir de sa pique, avant de changer de personne.

Passant devant Mimikaze, il s'arrête. Il regarde longuement le samouraï dans les yeux, avec un regard perçant, cette fois-ci.


"Gamin, tu essayes de te tenir c'est bien. Mais ça veut dire que tu penses déjà à faire des conneries. Alors tiens-toi tranquille et regarde où tu mets les pieds. Sinon, je te ferai péter les doigts de pied un à un!"


Et une fois encore, il passe sans attendre aucune réponse. Il ne fait aucune remarque à Mumei, Kond ou Akiro

Jusqu'à arriver devant Utako. Qu'il prend longuement le temps de regarder de haut en bas, d'avant en arrière, avec un regard lubrique encore plus prononcé.


"Toi la Kuni!" lance-t-il à Kaede. "Oublie ma proposition. Ce soir, y'a une fille bien plus gironde que toi qui peut venir dans ma couche."


HRP: Des réactions? ^^

Quand le Hiruma s'adresse à Kuni Kaede je pousse un léger soupire.

*Et encore un pervers, enfin bon je m'y attendais en venant ici.*

Une fois son inspection de ma personne et ça proposition faite je reste quelques seconde muette et jette un rapide coup d'oeil vers Akiro pour voir sa réaction.

*Bon pour le moment mieux vaut ne rien dire pour ne pas envenimer la situation.*

Je me contante de regarder droit devant moi sans croiser le regarde du Hiruma.

Quand le Hiruma commence son cirque, je me force a me calmer et ne pas le regarder dans les yeux lorsqu'il passe devant moi.

Lors de sa deuxième proposition, je passe mes mains derrière moi que personne ne les voit se fermer en deux poings chargés de colère pendant que mon visage reste impassible.

*Toi, tu joue avec ta vie... Enfin on dit aussi grande gueule, petite pince! *

HRP : Nan je le dirait pas

Et merde...bon bah c'est raté pour ne pas attirer l'attention...

Mimikaze ne peut pas totalement contenir un mouvement de gêne en plus de baisser les yeux aux sol après cette brimade gratuite.

Enfin, c'est toujours moins pire que les samourai-ko, ça c'est vraiment...dégradant. Pourquoi ressent-il le besoin d'être aussi mauvais et humiliant ? C'est dans son dojo qu'on lui apprend ça ?

La situation n'est vraiment pas confortable pour Mimikaze...rabaisser ainsi les gens plus bas que terre, il ne comprend pas cette nécessité, cette pulsion...Surtout, être aussi odieux envers d'autres samouraïs...machinalement, il touche son daisho, comme pour vérifier qu'il est toujours là, qu'il est toujours samouraï...

Ma première impression était donc la bonne, leur apparence ne me donnait pas confiance, et ce n'était pas leur comportement qui allait arranger les choses. On ne m'avait encore jamais humiliée de la sorte, mais je me devais de rester forte et de ne pas entrer dans son jeu. *Ce n'est pas le moment de craquer* pensais-je. Son sourire satisfait m'inspirait le dégoût, et je fuyais son regard le plus possible. Je savais bien que c'était ma famille qui m'envoyait ici, mais ce n'était pas pour autant que j'allais arrêter d'arborer fièrement mon kimono. Mais qu'il parla de mes formes aussi ouvertement, je n'appréciais pas du tout, mais je ne pouvais rien faire. Je me sentais complètement démunie, et je savais que c'était fait exprès.

*Reste forte et honorable, il cherche simplement à te rabaisser *. Pour me rassurer, j'allai chercher mon pendentif caché sous mon kimono et je le serrai très fort de ma main droite. Puis je l'entendis s'adresser à l'Hiruma qui faisait des origamis, et je me sentis soulagée de ne pas être la seule à m'être pris une remarque. Lorsqu'il parla à la samouraï-ko je relevai la tête vers lui. Cet homme m'inspirait de plus en plus de dégoût, surtout s'il se sentait obligé de voir les femmes comme des objets sexuels. *Je ne suis au moins pas la seule, heureusement. J'espère que l'on pourra s'entraider*.

Je continuais de regarder l'Hiruma du coin de l’œil pour voir ce qu'il allait faire ensuite, et je rangeai à nouveau mon pendentif sous mon kimono, je me sentais déjà un peu plus apaisée.

"Maintenant suivez-moi, bande de déchets! On va passer à la suite de votre accueil!"

Les deux Yasuki vous poussent au train pour que vous suiviez.
Vous quittez donc la tour pour partir vers une zone que vous n'aviez pas encore vue, une zone excentrée des barraquements. En fait, un terrain plat, assez long. Plusieurs centaines de mètres, visiblement. Un espace d'entraînement, sans nul doute. de la terre battue... Au bout, vous apercevez quelque chose, une structure pas très haute, mais trop éloignée pour l'instant.

Les Yasuki vous font remettre en ligne et l'Hiruma vous fait face à nouveau.

" Nous allons voir ce que vous avez dans les tripes. Vous êtes dix. Au bout de ce terrain, il y a un portant de bois. Sur ce portant, 6 Yari d'entraînement. Ceux qui me ramènent un Yari iront découvrir directement leur barraquement. Ceux qui n'en ramènent pas, iront directement découvrir les fouets de nos amis Yasuki. Les armes ne sont pas autorisées dans cette épreuve. Pour le reste, c'est vous qui voyez.
Prêts? Partez!"

HRP: Vous me communiquerez en Espace Privé les résultats de trois jets de FOR/ Athlétisme. Diff 5. Si vous mettez des augmentations, ça vous donne des bonus qui manifesteront votre avance sur vos camarades.
Ceux qui obtiennent le plus de succès et d'augmentations sur ces trois premiers jets arrivent en premier au portant. Nous verrons ensuite le reste de la "course".