[RP] 2- Première mission

"Mimikaze-san, voilà 2 remarques qui prouvent votre valeur", dit Kond avec une bienveillance naturelle. Au risque d'être désagréable avec nos hôtes, ce château n'est guère plus solide qu'une coquille fissurée, un hérisson se roulant en boule face à blaireau aurait autant de chance que ces fortifications face à une armée déterminée..." asséna le Kaiu l'air franchement dépité.

"Ceci dit autant préparer se qui est en notre pouvoir, si l'un de mes honorables compagnons souhaite vérifier son armure, je suis modestement à sa disposition"

*Est-ce normal qu'il ne fasse rentrer que moi dans le château ? Le problème est que je n'en ai aucune idée, en tout cas les formes semblent être respectées... Mais je ne suis pas rassurée à y aller seule, je vais demander à être accompagnée. On ne sait jamais ce qu'il va pouvoir arriver dans ce château...*

"Si cela ne vous dérange pas j'aimerais être accompagnée." disais-je en regardant le garde. "Au minima par Hiruma Utako-san ici présente, car il s'agit d'une demande d'escorte, et je ne me vois pas la donner sans avoir de samouraïs à mes côtés. S'il est possible d'avoir l'ensemble de ces samouraïs à m'accompagner alors j'aimerais autant."

"Ce chateau est un lieu de diplomatie. Pas une voie de passage. Vous dirigez, vous entrez, vous parlez. Vous ne dirigez pas, vous n'entrez pas."

Le samouraï te regarde un peu étonné et c'est d'une voix brute qu'il te répond. Sans animosité. Mais sans enrobage non plus. Et sans jeter un regard à qui que ce soit d'autre.

Je me déplace pour entrer dans le champ de vision du garde.

"Yasuki-sama, veuillez m'excuser de prendre la parole." Disant cela je m'incline. "Je me nomme Hiruma Utako et bien que formée à l'école de bushi Hida, je possède des compétences qui me place comme la diplomate de l'unité. Face à un ambassadeur Kuni Kaede-sama aura sans doute besoin de moi à un moment, d'où sa demande pour que je l'accompagne."

*Enfin une occasion de visiter cet endroit, espérons qu'il me laissera l'accompagner.*

Hrp : Jet d'étiquette 34.

Le garde passe en revue Utako de pied en cape.
Une lueur s'allume dans son regard, et un sourire passe sur son visage.

"Ah oui... D'accord... Je comprends... C'est un chanceux, cet ambassadeur, il est bien traité.... Bon, d'accord, vous y allez toutes les deux. Mais le reste du guntaï reste ici. On est loin des palais de la Grue, mais on garde de la décence, quand même..."

*Je crois que les dojo de notre clan enseigner la bienséance, il y aurait moins de pervers parmi nos rangs.*

Agacée par la réflexion du garde je me tourne vers nos camarades.

"Kaiu Kond-san, Hiruma Mmikaze-san, pourriez-vous vous occuper de nos affaires pendant notre absence ?"

Puis je me tourne vers le jeune saumurai devant nous servir de guide.

"Yasuki-san, excusez-moi de ce contre temps, vous pouvez nous conduire auprès des invités."

"hai Hiruma Utako-san ! Je vais faire de mon mieux " dit le Kaiu l'air gourmand en prenant ce que la jeune Hiruma lui tend.

Eh voilà....on lui demande un truc, elle dit que ça l'arrange pas et bim, comme par hasard les lignes bougent rien que pour elle. Ca devient vraiment flippant. Et faut vraiment que les collègues voient plus de personnes du sexe opposé, c'est gênant à la longue. Y'a des tartes qui se perdent !

- Merci de votre compliment Kaiu Kond-san, mais c'est bien parce que je n'ai aucune idée de quoi faire que je m'en remets à vous. Et votre proposition de vérifier l'équipement est très agréable. Nous devons bien présenter pour escorter l'ambassadeur. Au reste, merci de partager votre expertise sur le château. Je vais aller l'observer afin de comprendre vos enseignements.

Mimikaze se saisit de ce que lui tendent ses compagnons et les mets sur son dos, afin de ne pas les perdre.

- Aucun soucis, Hiruma Utako-san, Kuni Kaede-san. Je veillerai précieusement sur cela.

Puis, il part arpenter la cour, non sans avoir posé ses affaires dans le baraquement à proximité d'un meuble facilement renversable.

[HRP] Là, je fais du repérage de : quels éléments peuvent être utilisés pour ralentir des poursuivants, qu'est-ce qui peut servir d'arme à proximité des baraquements, qu'est-ce qu'on peut facilement barricader, et au niveau du château, quels fenêtres sont accessibles éventuellement après pêtage du bois, ou autres moyens de renter (genre chiottes donnant à l'extérieur, ouverture faite ou presque au niveau des douves, etc...). Bref, je me prépare à devoir réaliser une sortie en force ou une fuite/dernier carré avec les moyens du bord.[HRP]

Le jeune Yasuki fait signe à Kaede et Utako de les suivre.

HRP: Voir votre espace privé commun, auquel vous devez avoir accès en bas de liste des espace privés

Mimikaze commence à se balader. Mais sitôt qu'il cherche à explorer d'autres espaces que le baraquement qui leur a été assigné, il se voit régulièrement confronté à des soldats qui lui barrent l'accès, puisqu'il ne fait pas partie des troupes du chateau. Donc en dehors du fait de constater que cet espace forme une "basse cour", séparée du donjon qui se trouve derrière une autre fortification, la balade s'avère assez décevante.

Ceux qui sont restés dans le baraquement constatent que d'autres affaire sont déjà installées.
Et en effet,au bout d'un petit moment, un samouraï du clan de la Grue fait son entrée. Vous découvrant, il s'incline légèrement :

"Salutations samouraï-san. Je suis Daidoji Ryonnusuke, bushi au service de l'émissaire du clande la Grue en ces lieux, Daidoji Tagomi-sama. Je crois que nous allons avoir l'honneur de partager ce logement. A qui ais-je le plaisir de m'adresser?"

Un être humain qui ne vous regarde pas comme des déchets, ça fait du bien...

Avant de partir, Kaede et Utako se sont quelque peu déséquipées, enlevant quelques pièces de leur armure lourde histoire de gagner en manoeuvrabilité...

*Super...donc on est dans une basse-cour complètement vide, même pas un chariot à renverser, une botte de foin à cramer ou un râtelier avec un balais pour le cas où...Si ça tourne mal, on n'est pas dans la merde. Bon, bah je vais me rentrer, et voir ce qu'on peut faire dans nos quartiers pour la barricade express ou la sortie éclair...*

En rentrant vers le baraquement, Mimikaze se retrouve nez à dos avec un kimono ouvragé, sur une carrure de soldat, d'où émane une voix sympathique.

Ah putain...voilà 'faut que je me présente en dernier, ou du moins après Kaiu Kond, sauf que je suis tout près de lui et derrière, donc ça fait surprise, limite agression. Situation à la con...

Mimikaze fait deux pas en arrière, doucement, pour sortir de l'encadrement de la porte et attendre un moment propice pour rentrer sans faire de vagues.

[HRP 18 en Honneur et 17 en Etiquette]

Lors du départ de notre Gunso et ma sœur, j'effectue un "demi tour réglementaire" mais la présence de mon barda fait que ce dernier rencontre malencontreusement le nez du garde Yasuki aux yeux et la parole baladeurs.
Je m'excuse prestement sur ma "maladresse" avant d'aller m'installer dans le baraquement.

A l'entrée du samouraï, après que Mimikaze se soit écarté, je m'incline puis répond :
- Salutations Daidoji-san. Je suis Hiruma Akiro, c'est un honneur de partager ce logement avec vous.
Savez vous combien de temps votre séjour vas durer?

*Daidoji Tagomi... J'en connais une qui risque d'avoir une sacrée surprise...*

Daidoji Ryonnusuke reste légèrement incliné pour répondre.

"Nous sommes sur la fin. Nous quittons les lieux demain, afin de rejoindre Sunda Mizu Mura, où mon seigneur est convié par le gouverneur de la cité. Et vous-même, êtes-vous présents pour une longue durée?"

Kaiu Kond s'inclina rapidement devant le Daidoji en marmonnant quelque chose mais il semblait bien plus concerné par le matériel de ses compagnons d'infortune (s?)

Après de très longues minutes où il semblait faire abstraction du monde en s'affairant sur le matériel, Kond leva la tête en souriant : "très bien très bien, du bien bon matériel tout ça"

"Pardonnez-moi, mais j'ignore qui est Hiruma Utako-san. Une courtisane que vous accompagnez?" la question est posé avec une ignorance manifeste et sincère.

[HRP et je craque le 25 en Etiquette !!]

C'est le moment où le Daidoji fini sa question que Mimikaze choisi pour faire son entrée.

- Ahem...Bonjour à vous, Grue-san, pardonnez-moi, je ne fais que passer.

Se faufile doucement entre le montant de la porte et le garde du corps, puis se retourne pour lui faire face, et s'incline dans une salutation on ne peut plus réglementaire.

- HIRUMA Mimikaze, j'appartiens au Guntai logeant dans cette demeure. J'espère ne pas vous avoir froissé en arrivant brutalement après mes compagnons.

*J'espère que j'ai bon...*

Le bushi se tourne vers Mimikaze en souriant tout en s'inclinant légèrement.

"Daidoji Ryonnusuke, bushi au service de Daidoji Tagomi-sama, émissaire du clan de la Grue. Il n'y a aucun mal, Hiruma-san, nous sommes entre bushis, il n'y a pas besoin de tant de formalisme."

Puis il revient vers Akiro et le reste du Guntaï.

"Je suis simplement passé prendre un linge. Mes hommes et moi sommes sur la lice d'entrainement pour quelques sessions de sabre. Si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à nous rejoindre."

Il s'incline légèrement, passe prendre un linge dans ses affaires en fond de pièce, puis repart du bâtiment.

Une fois la Grue partie, Mimikaze s'assoit près de Kaiu Kond, à porté de son Masakari et d'un petit tabouret. Il sort une feuille de papier de son kimono et commence un origami.

- Bon...bah c'est pas glorieux. Impossible de sortir de la basse-cour, même de toquer à une porte autre que celle de ce bâtiment. On voudrait nous faire prisonnier qu'on s'y prendrait pas autrement. Bref, si ça tourne mal, la seule solution c'est la sortie en force, et vu le sous-nombre, on est juste morts. Peut-être qu'en étant hyper rapide ça se tente, mais franchement j'en doute.
Du coup....z'avez réfléchi à la mission ? Qu'on ait une proposition quand les autres reviennent, au moins. Moi, je sèche....

Mimikaze regarde la fleur biscornue, en partie déchirée et aux proportions douteuses qui éclot dans ses mains trop grandes et caleuses. Il a un léger soupir et une rapide expression de tristesse, voire de frustration. Pourtant, il remet l'origami raté dans une poche avec autant de précautions que s'il était réussi. Il sort ensuite une autre feuille et reprend ses pliages, en regardant ses compagnons et les entrées.

- Je propose d'attendre le retour de notre Gunso pour avoir toutes les informations.
Et de parler de cela dans un autre lieu qu'ici.

Sur ces paroles je saisi mon Tetsubo et  rattrape le bushi Grue.

- Daidoji Ryonnusuke-san, accepteriez vous que je me joigne a vous et vos hommes?
J'en serait fort honoré.

Ryonnusuke sourit en te voyant arriver. Il a un léger haussement de sourcils en regardant ton tetsubo.

"Vous n'aurez point de créature horrible à affronter aujourd'hui, Hiruma-san, le tetsubo n'était pas obligatoire... Mais vous êtes le bienvenu. Nous pratiquons hors du chateau, au pied des murailles. Nous avons là toute la place nécessaire. "

Pour les autres, vous demeurez seuls entre vous trois dans le casernement avec la question de Mimikaze toujours en suspens.

- Kaiu Kond-san, j'apprécie votre compliment, mais vraiment, mes origamis sont une honte. Je peine à faire la moindre petite fleur, déchire presque systématiquement le parchemin et tord plus que ne plie...

Pendant qu'il répond, Mimikaze continue son oeuvre et, en finissant sa phrase, brandit sous le nez du Kaiu une fleur tout à fait bien réalisée [HRP 25, avant c'était 4], à la corolle riche et régulière, aux sépales distinct et solides, et à la tige bien enroulée pour tenir. Ses yeux s'agrandissent de surprise. Il reste un instant interdit, semble marmonner mais aucun son ne sort de sa bouche.

- Hé bien, prenez-là je vous prie, Kaiu Kond-san. C'est clairement grâce à vous que je viens de la réussir. Merci pour vos encouragements.

*Est-ce que c'est ça que le moine veut dire par avec son histoire de Bishamon partout et tout le temps ? J'ai l'impression d'avoir presque compris un truc là....*

- Pour en revenir à la mission, l'idée du village est intéressante, mais il faudrait trouver un moyen de bloquer cette personne, et sa suite, dedans. Pendant une longue période. Pas évident...Et ça veut dire faire supporter ce coût de nourriture à la population...
Mes excuses si je vous ai inquiété...ce n'est pas que je crains qu'on se fasse attaquer, c'est juste mon rôle de penser à tout ça. Pas grave si ça ne se produit sûrement pas, mais je dois y penser...

Mimikaze se lève, et fait les cents pas quelques temps, préoccupé. Il a parlé de manière distante, comme mécaniquement. Il pense à autre chose. A un moment, il s'arrête.

- J'hésite entre méditer, m'entraîner ou travailler la casse, Kaiu Kond-san. Que me suggérez-vous ? A moins que vous ne préfériez prendre le thé ? Je dois pouvoir improviser un genre dé cérémonie, il y a un service sur cette commode après tout...Peut-être que notre compagnon Hida nous accompagnerait ?

Je finis de murmurer un truc à genoux dans mon coin, et je me retourne.

"Volontiers, Mimikaze-san, je suppose que nous avons un peu de temps avant le retour de nos compagnons.
Par ailleurs je vous félicite, l'humilité est la meilleure des enseignantes."

Mimikaze-san, voilà un véritable miracle de la nature que cet origami ! Une si grande finesse provenant de doigts si puissants ! Merci dit Kaiu Kond en s'inclinant l'origami dans les mains.

Mumei-san, Mimikaze-san, le thé que vous proposez nous sera sans doute profitable pour réfléchir. Je n'avais pas pensé à la nourriture ni même à l'escorte éventuelle à part un yojimbo et nous...